Parcs automobiles d’entreprises : Domination de l’électrique

Parcs automobiles d'entreprises : Domination de l'électrique.

La transition vers l’électrification des parcs automobiles, imposée par la loi d’orientation des mobilités (LOM) et l’instauration des Zones à Faibles Émissions (ZFE) au sein des grandes villes, est désormais un impératif pour les flottes, non seulement pour des raisons environnementales, mais aussi en vue de maîtriser les coûts liés à l’énergie. C’est aujourd’hui la préoccupation principale de près de 90 % des grandes entreprises internationales.

 

L’électrification des parcs automobiles d’entreprise pèse sur les charges des entreprises


Les entreprises françaises se trouvent désormais contraintes d’opérer une électrification généralisée de leur parcs automobiles d’entreprise, s’inscrivant ainsi dans une réorientation globale de leur politique de mobilité. Cette transition entraîne inévitablement une augmentation significative de leurs charges.

Sur l’ensemble des dix premiers mois de l’année, les données de l’Arval Mobility Observatory (AMO) révélaient déjà une chute de 14% sur le marché des véhicules destinés aux entreprises. Alors qu’elles ont longtemps été un pilier de la croissance du secteur automobile ces dernières années, les ventes de véhicules aux entreprises sont désormais à la traîne et ne contribuent plus à son développement.

Selon les loueurs en longue durée, qui jouent un rôle prépondérant pour ce qui relève des investissements dans les parcs automobiles des entreprises, de nombreuses commandes demeurent toujours en attente de livraison. Avec parfois des temps de livraison pouvant atteindre jusque 220 jours, il est difficile de préserver une bonne dynamique de commercialisation.

 

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Des coûts d’utilisation de flotte auto devenus prohibitifs, y compris pour les loueurs


Il convient, tout d’abord, de noter que l’industrie automobile affichait une trajectoire ascendante jusqu’à la fin de l’année précédente, avec une croissance atteignant près de 3 % pour le seul mois d’octobre. Cependant, soulignons que le volume des ventes destinées aux entreprises connaissait encore un déclin notable.

En réalité, les flottes constatent qu’elles ne sont plus en tête de liste pour les constructeurs automobiles. Les retards de livraison se multiplient, tandis que les remises accordées aux grandes entreprises par les constructeurs ont été en grande partie réduites de moitié. S’y ajoutent des prix de véhicules bien plus prohibitifs, augmentant tout autant que les taux d’intérêt ou encore que l’énergie. Sur l’année passée, les professionnels établiraient l’augmentation moyenne de coûts liés à l’utilisation de leur véhicule de près de 20% ; et ce, à l’échelle de l’Europe.

De fait, malgré les politiques menées au niveau européen pour intensifier l’électrification des parcs automobiles professionnels ; une conjoncture économique plus stable à l’avenir paraît être la seule donnée en mesure de changer fondamentalement la donne de ce marché à moyen / long terme.