Fonds de solidarité pour l’hôtellerie et la restauration maintenu

Le fonds de solidarité pour l'hôtellerie et la restauration maintenu jusqu'au 30 septembre 2021.

Le gouvernement à annoncé le maintien du fonds de solidarité pour l’hôtellerie et la restauration jusqu’au 30 septembre. C’est un véritable soulagement pour l’ensemble des professionnels du secteur qui redoutaient sa suppression dès la fin du mois d’août. Tous doivent, en effet, composer avec une conjoncture rendue particulièrement délicate en raison de la baisse drastique et continue de touristes depuis le début de la pandémie.

 

Fonds de solidarité pour l’hôtellerie et la restauration : Un sursis de courte durée


Le ministre de l’économie et des finances l’a lui-même annoncé, « le fonds de solidarité sera supprimé le 30 septembre ». Etendu à de nombreuses activités lors de son lancement, le fonds de solidarité se cantonne aujourd’hui à soutenir l’activité des entreprises en lien avec le tourisme (hôtellerie-restauration, la culture, l’évènementiel, etc.).

En effet, les chiffres de l’INSEE l’attestent, la capitale qui se trouve aussi être la première région de France pour le tourisme compte près de 14 millions de touristes en moins sur le premier semestre 2020. Or cette tendance reste la même en 2021.

Bien que l’annonce ait constitué un soulagement pour les organisations patronales qui redoutaient un arrêt de cette compensation versée par l’état dès le mois d’août, son accueil est mitigé, d’autant que le gouvernement tient désormais à conditionner l’obtention de cette aide.

Ainsi, pour prétendre au fonds de solidarité les hôtels et restaurants, qui en font la demande, devront impérativement d’ici fin septembre demeurer ouverts, et réaliser un volume d’affaires d’au moins 15% par rapport à leur activité habituelle.

 

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Un nouveau dispositif de soutien au secteur à partir d’octobre


Toute société dont l’activité principale est en lien avec le tourisme aura la possibilité de requérir une aide auprès de l’état après l’arrêt du fonds de solidarité au 30 septembre. Il s’agit d’un dispositif de prise en charge d’une partie des coûts fixe de ces entreprises, qui était auparavant accordé uniquement à certains grands groupes réalisant un chiffre d’affaires supérieur à un million d’euros.

Sur ce point, Bruno Le Maire à précisé que toutes les charges fixes pesant sur l’entreprise seraient couvertes, à l’instar des salaires versés au personnel. Le principe est simple, l’état couvrira les déficits éventuels imputables à ces charges, après déductions des recettes engrangées.

En revanche, les démarches devant être réalisées par les professionnels risquent d’être un peu plus complexes à gérer. Il leur faudra, en effet, veiller à justifier toutes les charges déclarées, en tenant une comptabilité scrupuleuse à cet égard. Or, les professionnels craignent que ces procédures finissent par entraîner des retards de prise en charge.