Caméras anti-somnolence : bientôt obligatoires dans nos voitures

Caméras anti-somnolence, l'UE annonce la surveillance des conducteurs dans leur voiture en vue de prévenir les risques d'accidents.

Dans une démarche visant à renforcer la sécurité routière, l’Union européenne envisage d’imposer l’installation de caméras anti-somnolence dans les véhicules neufs. Cette mesure consisterait essentiellement à prévenir les accidents liés à la fatigue au volant, un fléau qui touche de nombreux conducteurs chaque année. Découvrons les détails de cette nouvelle réglementation et son impact sur la conduite automobile.

 

Caméras anti-somnolence : Une réponse au sommeil au volant


La somnolence au volant est un problème majeur de sécurité routière, responsable de nombreux accidents chaque année. Aussi, pour y remédier, l’UE a décidé de rendre obligatoire l’installation de caméras anti-somnolence dans les voitures neuves. En effet, ces caméras seront chargées de détecter les signes avant-coureurs de la somnolence chez le conducteur et de le réveiller si nécessaire.

 

Vers une généralisation de la technologie


Certaines marques de véhicules, telles que Tesla, ont déjà intégré cette technologie dans leurs modèles. Les caméras installées dans l’habitacle scrutent en permanence le conducteur et émettent une alerte en cas de signe de somnolence. Cette option, actuellement facultative, deviendra bientôt obligatoire dans tous les pays de l’Union Européenne pour les nouveaux véhicules.

 

Les spécificités de la réglementation concernant les caméras anti-somnolence dans les voitures


La réglementation européenne, appelée General Safety Regulation 2, fixe des critères précis pour le déclenchement de l’alerte anti-somnolence. Par exemple, si le conducteur détourne son regard de la route pendant plus de 3,5 secondes à une vitesse supérieure à 50 km/h, l’alerte sera activée. De même, un délai de 6 secondes à une vitesse de 20 à 50 km/h déclenchera également l’alerte.

 

Des questions en suspens


Malgré cette avancée, plusieurs questions demeurent en suspens. À l’heure actuelle, on ne sait pas encore si les messages d’alerte seront sonores ou visuels. Par ailleurs, il n’est pas encore précisé s’ils encourageront le conducteur à faire une pause. En outre, seront-ils plus insistants en cas de récidive ? Tous ces aspects devront être clarifiés avant la mise en application de la réglementation.

 

L’UE considère les caméras anti-somnolence comme un enjeu pour la sécurité routière


Les données dont dispose le gouvernement français soulignent l’importance de cette mesure. En effet, un accident mortel sur trois sur autoroute serait généralement lié à la somnolence. De même, le risque d’accident est largement accru lorsque le conducteur se trouve en état de fatigue, voire d’épuisement. C’est pourquoi, l’UE insiste à qualifier les caméras anti-somnolence d’avancée majeure dans la prévention des accidents de la route.

 

Quel impact sur l’industrie automobile ?


Outre son importance pour la sécurité routière, l’introduction de ces caméras anti-somnolence aura un impact significatif sur l’industrie automobile. Les constructeurs devront impérativement intégrer cette nouvelle technologie dans leurs véhicules, ce qui pourrait entraîner une augmentation des coûts de production.
Cependant, certains industriels optimistes escomptent une stimulation de l’innovation dans le domaine de la sécurité automobile, avec le développement de systèmes plus avancés et efficaces.

 

Sensibilisation et formation


En plus de l’installation de ces dispositifs, sensibiliser les conducteurs à l’importance de la prévention de la somnolence au volant pourrait être une autre piste envisagée par le législateur européen à moyen / long terme.
Enfin, des campagnes de sensibilisation et des programmes de formation pourraient être également mis en place pour informer les conducteurs sur les dangers de la fatigue et les inciter à adopter des comportements responsables sur la route.