Taxis de Londres sobrement baptisés « Dynamo Taxi » : une nouvelle flotte auto de black cabs arpente la capitale anglaise. Il s’agit en réalité des taxis de Londres à motorisation électrique, destinés à assurer un transport plus respectueux de l’environnement pour les citoyens londoniens.
Les black cabs londoniens se mettent au vert
Le modèle retenu pour remplir cette mission est le Nissan e-NV200 Evalia. Présenté par le constructeur comme un monospace familial de 7 places, il réunit tous les critères de confort requis pour le transport de personnes. En outre, avec une autonomie d’environ 300 kilomètres, il peut assurer durablement son office sans recharge.
Bien qu’il s’agisse encore de nos jours, d’une audacieuse et innovante initiative, les londoniens n’en sont pas à leur premier coup d’essai. En effet, déjà à la fin du XIXème siècle un taxi 100% électrique opérait la liaison entre les différents quartiers de la ville.
En ce temps-là l’auto s’apparentait davantage à un carrosse électrique. Néanmoins, motorisé et usant d’énergie électrique, le « Bersey » disposait d’une autonomie de 48 kilomètres, une performance notable pour l’époque. Malheureusement, peu soucieux de l’empreinte carbone à la fin du XIXème siècle, les londoniens abandonnèrent ce concept peu rentable dès 1899.
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Taxis de Londres : toujours plus d’initiatives pour protéger l’environnement
Contrastant avec les impératifs de l’époque, l’objectif aujourd’hui affiché par les autorités vise à réduire les émissions de CO2 et particules polluantes. Les black cabs jouant un rôle déterminant dans la qualité de l’air de la capitale anglaise, la municipalité espère que cette initiative remportera le succès escompté.
En outre, l’une des mesures phares vouées à favoriser l’écologie repose sur l’obligation imposée aux taxis, depuis janvier 2018, d’une drastique réduction de leurs émissions (moins de 50g / km).
Il est également à noter que la zone « ULEZ » (Ultra Low Emission Zone), délimitant le centre de Londres, empêche les véhicules polluants d’y circuler librement sans s’acquitter d’une taxe portée à 14€50. Cette restriction, mise en œuvre quotidiennement, permet à la ville de conserver une zone propre à très faibles émissions. L’émergence des « Dynamo Taxi » devrait donc contribuer significativement à consolider ces efforts.