Au cœur du recyclage automobile moderne, un matériau émerge comme un nouvel « or noir » d’un genre inédit, résultant du processus de régénération des batteries. Cette substance, provenant du recyclage de batteries des voitures électriques, suscite un engouement croissant. Elle intéresse particulièrement les acteurs industriels, les constructeurs de véhicules, et les centres de traitement de VHU. La perspective de réduire considérablement l’empreinte environnementale de la fabrication des voitures électriques étant au cœur de leurs enjeux.
La black mass permettrait d’amoindrir l’impact environnemental des véhicules électriques en fin de cycle de vie.
Il est indéniable que les véhicules électriques s’imposent comme une alternative moins polluante aux véhicules thermiques lors de leur utilisation. Cependant, la production initiale de leurs batteries, de même que leur fin de vie, demeurent des défis environnementaux majeurs.
Or, une solution novatrice pourrait changer la donne. Celle-ci s’articule autour du recyclage des batteries usagées. Ce processus englobe la fragmentation des batteries en une fine poudre. S’y trouvent, ensuite, incorporés des résidus issus de leur propre processus de fabrication.
Ici l’objectif ultime consiste à générer la fameuse « Black Mass, » une poudre de couleur noire riche en lithium, cobalt et nickel. Ce sont là des éléments essentiels pour l’industrie automobile.
Traditionnellement, on extrait ces derniers de la terre au moyen de méthodes minières particulièrement polluantes. Aussi, le recyclage des anciennes batteries permettrait donc de créer de nouvelles sources, sans agresser davantage notre planète.
Une gigantesque usine de production de batterie en Europe
En Europe, une mobilisation significative est en cours pour accroître la part des matériaux recyclés dans la production de lithium, nickel et cobalt d’ici 2030. La « Black Mass » se profile ainsi comme le nouveau joyau écoresponsable pour notre planète.
Le vieux continent s’est d’ores et déjà doté de la plus grande usine de recyclage de batteries implantée à Fredrikstad, en Norvège. La société Hydrovolt, qui pilote cette initiative, s’engage à produire 12 000 tonnes de batteries lithium-ion chaque année, destinées à équiper plusieurs dizaines de milliers de véhicules électriques. La black mass se distingue par son caractère inépuisable, car grâce au procédé qu’elle induit, on peut théoriquement perpétuellement recréer une nouvelle batterie à partir d’une version usagée.
Notons enfin que l’Europe ayant pour ambition de généraliser le recours aux véhicules électriques, la black mass représente un moyen incontournable de faire face à une demande qui devrait rapidement se consolider pour ce type d’automobiles.