Les deux groupes souhaitent procéder à une fusion à parts égales. La société qui naîtra de la fusion de PSA et Fiat devrait, vraisemblablement, s’implanter aux Pays-Bas. En outre, Carlos Tavares actuel dirigeant de PSA sera placé à sa tête.
La fusion de PSA et FIAT engendrera un géant Européen
L’annonce de la fusion de PSA et FIAT est parvenue par voie de communiqué de presse, émis par chacun des constructeurs. Ayant obtenu l’approbation de leur conseil de surveillance respectif, ces deux grands acteurs de la construction automobile en Europe se préparent aux négociations qui aboutiront à leur fusion.
Cette association se traduira donc par une forte montée en puissance pour les deux marques ; puisqu’elles représenteront, dès lors, un volume d’affaires supérieur à 150 milliards d’Euros. Par conséquent, l’entreprise qui verra le jour, à l’issue de cette fusion, se hissera donc à la 4ème place du classement mondial des constructeurs auto en termes de ventes.
Par ailleurs, le mariage aura nécessité la bénédiction de l’Etat français, à travers BPI France, et du groupe chinois Dongfeng Motor Corporation, actionnaires de poids détenant, chacun, un peu plus de 12% de PSA.
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Quelles perspectives pour les deux constructeurs ?
Fiat devrait profiter de cette fusion pour se doter des technologies lui faisant tant défaut, à l’heure où le développement de modèles électriques est désormais impératif.
Ce peut également être une opportunité offerte pour la marque, principalement présente sur le territoire américain, de pénétrer le marché asiatique dont PSA tire déjà profit.
En parallèle, PSA n’a pas encore accès au marché Américain ; faiblesse que FCA (Fiat Chrysler Automobiles) devrait être en mesure de combler
Enfin, les deux groupes de taille moyenne, comparativement à l’ensemble des constructeurs auto européens, atteindront le seuil critique de production nécessaire pour consolider leur position.