Taxes sur les voitures puissantes : le gouvernement compte en supprimer une partie

Taxes sur les voitures puissantes : le gouvernement compte en supprimer une partie

Instituées au 1er janvier 2018, date emblématique des lendemains de fêtes, les taxes sur les voitures puissantes augmentaient quelque peu le tarif des grosses cylindrées.

 

Principes des taxes sur les voitures puissantes


Ainsi, pour toute voiture comptant plus de 36 CV fiscaux, l’heureux propriétaire devait payer une taxe supplémentaire d’un montant de 500 € par CV additionnel. En se basant sur le même concept, le gouvernement appliqua également une taxe spécifique pour les voitures d’occasion.

Néanmoins, le plancher était alors de 10 CV fiscaux pour une voiture de seconde main. Rappelons également que le plafond se limitait, pour tout type de voiture confondu, à un maximum de 8 000 €.

 

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Simplification des barèmes de taxes pour 2020


Tout d’abord perçues comme prometteuses en termes de rentrées fiscales, ces taxes n’ont finalement pas comblé les attentes du gouvernement. Reposant sur un système bien trop complexe pour être compris de tous, elles se révélèrent également bien délicates à appréhender pour Bercy.

Le projet de loi de finance pour l’année 2020 fait déjà figurer la suppression de ces taxes dès 2021. Toutefois, une refonte complète de l’imposition propre aux automobiles succèdera à ce système désuet avant même d’avoir mûri.

Le compte-rendu du CNPA évoque le maintien de trois taxes à l’immatriculation pour 2021 :

  • Une taxe fixe
  • Le malus basé sur le CO2
  • Une taxe régionale.