Salon de l’auto de Genève annulé (Edition 2021)

Salon de l'auto de Genève annulé (édition 2021)

Salon de l’auto de Genève annulé : Les organisateurs viennent officiellement de confirmer l’information. Ils évoquent, avant tout, la désaffection d’une majorité d’exposants.
 
Depuis quelques années les salons de l’auto européens traversent une mauvaise passe. Traditionnellement établi en Occident, le nouvel eldorado du marché automobile se trouve désormais en Asie.
 
Ainsi, bien avant la pandémie de Coronavirus, dès 2018, plusieurs constructeurs manquaient à l’appel du mondial de l’auto. Or, ce phénomène touche d’autres expositions européennes, en perte de vitesse, sur la thématique de l’automobile.

 

Les constructeurs se désistent du salon de l’auto de Genève


Après un salon de l’auto de Genève annulé à la dernière minute cette année, parce que son déroulement coïncidait avec la mise en confinement d’une grande partie de l’Europe, l’espoir d’un rattrapage l’année prochaine s’est éteint.

En effet, la crise sanitaire qui s’est abattue a inexorablement conduit à l’annonce d’un salon de l’auto de Genève annulé. L’édition 2021 du salon est donc bel et bien compromise.

Les constructeurs automobiles ne se sentent pas prêts. Ayant dû faire face à une situation sans précédent, ils sont peu enclins à participer à un salon de cette envergure dès l’année prochaine.

En outre, avec un peu plus d’un demi-million de visiteurs attendus sur ce type d’évènement, il est difficile de se projeter pour les différents participants. Ces derniers n’ayant pas acquis la certitude d’être en mesure de maintenir ce rendez-vous dans le respect des normes de sécurité et précautions strictes qu’il pourrait nécessiter.

 

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Salon de Genève : entre sauvetage et disparition


A la suite de la pandémie, le gouvernement avait concédé un empreint de près de 17 millions d’euros. Celui-ci venait en soutien à cet évènement majeur de la filière automobile.

Le comité du salon a néanmoins décliné cette offre de prêt. Il lui semble, en effet, peu probable d’être en capacité de verser les premières échéances de remboursement qui débuteraient dès l’année prochaine.

Cette décision apparaît aujourd’hui bien avisée avec cette seconde annulation consécutive du salon de Genève.

Allons-nous prochainement assister à une évolution du salon ou à sa disparition ?

C’est désormais la question induite par la volonté manifestée des organisateurs qui songent sérieusement à le céder au profit de Palexpo : Palais des Expositions et dès Congrès de Genève.