Avec la refonte complète du système de malus décidé par le gouvernement, telle que nous l’avions abordé dans notre article traitant des taxes à l’immatriculation, les flottes autos d’entreprise devraient évoluer dès l’année prochaine.
Les constructeurs font évoluer leurs gammes compensant les malus écologiques
Parmi les marques incontournables, et les modèles les plus prisés des gestionnaires de flotte auto, on retrouve la Renault Clio. Lancée dès 1991, la Renault Clio a d’ores et déjà connu de nombreuses évolutions sur 5 générations.
Les efforts continus du constructeur français, visant à améliorer le confort intérieur, séduisent tout particulièrement les commerciaux parcourant les routes à longueur d’année.
En outre, les diverses options vouées à assister le conducteur pour un meilleur contrôle du véhicule intéressent les professionnels contraints à passer de longues heures au volant.
Il y a donc fort à parier que ce modèle emporte toujours une forte adhésion des professionnels en 2020, puisque la version hybride de la Renault Clio permettra aux entreprises d’échapper au malus relatif à la TVS (Taxe sur les Véhicules de Sociétés).
Sur ce point, la Renault Clio ne se trouvera évidement pas en situation de monopole. La majorité des constructeurs en Europe prennent le virage écologique et s’adaptent aux besoins des gestionnaires de flotte automobile.
Ainsi, Peugeot proposera également des modèles hybrides, tels que le SUV Peugeot 3008 ou la Peugeot 508 et 100% électriques (e-2008, iOn, e-Partner Tepee…).
D’autre part, dans un communiqué de presse, le groupe PSA annonce la mise à disposition d’une offre étendue comportant 7 modèles hybrides rechargeables, et 7 autres modèles 100% électriques d’ici à 2021.
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Quels véhicules de société choisir pour se doter de la solution la moins onéreuse ?
Les gestionnaires de flotte auto vont devoir retenir plusieurs facteurs. Certes, la fiscalité a un impact indéniable sur le coût annuel d’une flotte auto ; car c’est justement ce que recherche le gouvernement pour réduire l’empreinte CO2 et les émissions de particules, mais ce n’est pas la seule composante à observer.
En effet, la technologie choisie : motorisation essence, diesel, hybride ou 100% électrique, correspond tout d’abord à un investissement plus ou moins important qu’il faudra amortir.
Le premier critère a évaluer est donc le prix d’acquisition de la technologie souhaitée. Le coût moyen de l’entretien doit ensuite être apprécié. Celui-ci diverge entre ces différentes technologies, et l’utilisation qui en est faite.
D’autre part, la recherche d’économies à tout prix pourrait conduire à de mauvaises décisions. Le choix des véhicules composant la flotte auto de l’entreprise doit, impérativement, aussi tenir compte du type de trajet effectué par le personnel.
A titre d’exemple se doter de voitures 100% électriques pourrait s’avérer la meilleure option de prime abord pour échapper à l’imposition plus forte des motorisations thermiques. De même, l’énergie électrique permet de réaliser des économies par rapport au budget annuel alloué à l’essence ou au gazoil.
Néanmoins, plus difficile à mesurer, les coûts engendrés par une autonomie trop faible des véhicules, ou à des recharges de batteries encore trop longues, sont susceptibles de plomber l’activité d’une société et, in fine, de coûter plus cher à l’entreprise. Les professionnels doivent donc prendre en considération tous ces aspects.