Garages et CVHU : Les exportations de véhicules anciens, une menace ?

Garages et CVHU : Les exportations de véhicules anciens une menace

Dans un rapport inédit, qu’il vient de publier, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), déplore la démultiplication des exportations de voitures d’occasion à destination des pays en voie de développement, en raison des risques d’atteinte à leurs écosystèmes.

 

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 Exportations de véhicules d’occasion depuis l’Europe vers L’Afrique


Les chiffres l’attestent, actuellement plus de 400 000 véhicules quittent le territoire européen chaque année pour être expédiés en Afrique. A eux seuls, les pays d’Europe se placent, ainsi, en tête du peloton des pays exportateurs de voitures à l’échelle mondiale.

Or, ce parc de véhicules retenus pour l’export, de 18 ans en moyenne, représente une source de pollution. Par conséquent, cela induit un risque majeur quant à la protection des environnements des pays destinataires.

Le PNUE insiste sur l’importance de prendre les devants dès maintenant. En effet, dans 30 ans le volume de voitures en circulation devrait doubler. Par conséquent, le rapport des Nations Unies indique qu’il conviendrait d’envisager, dès maintenant, l’émergence d’une nouvelle règlementation relevant des exportations de véhicules.

 

 Le PNUE identifie plusieurs dysfonctionnements


En premier lieu, le PNUE incrimine des carences notables en matière de législation. Les Nations Unies constatent, ainsi, de nombreuses carences dans les règles d’importation de véhicules au sein des pays concernés.

A titre d’exemple, le Congo autorise l’importation de voitures d’occasion dont la première mise en circulation remonte à 20 ans. Pour autant, le pays n’impose aucune restriction pour ce qui relève de l’émission de gaz polluants.

Particulièrement sévère dans son jugement, le PNUE émet un avis tranché. Il estime que les pays industrialisés doivent cesser les exportations de véhicules recalés aux contrôles anti-pollution et tests de sécurité.

Le PNUE estime, en effet, que c’est à cette seule condition que l’on pourra amener la flotte automobile mondiale du futur à être plus propre, et respectueuse de nos ambitions pour ce qui relève de l’impact des émissions de CO2 sur la qualité de l’air.