Recyclage automobile : Les casses auto réfutent l’éco-organisme

Recyclage automobile : Les casses auto réfutent l'éco-organisme

Depuis le 30 janvier 2020, l’adoption du projet de loi économie circulaire prévoit d’instituer, dès 2025, des éco-organismes indépendants auprès desquels les professionnels du recyclage automobile devront adhérer.

 

 Le CNPA estime que les casses auto ne résoudront pas le problème posé par la filière illégale avec un éco-organisme


C’est d’ailleurs le principal point de désaccord face à la décision du gouvernement. Alors que le CNPA et la profession des recycleurs automobile cherchent à enrayer le phénomène des casses dites sauvages, ces derniers pensent qu’en aucun cas l’éco-organisme ne présentera une solution viable.

Plus grave, Patrick Poincelet, président de la branche recycleurs du CNPA, estime que cette législation risque même de s’avérer dommageable pour la profession dans son ensemble à terme. Le CNPA est en effet convaincu que l’obligation d’adhérer à un éco-organisme engendrera une concentration du marché, et fatalement une baise du nombre de centres de recyclage automobile en France.

La profession juge la mesure d’autant plus injuste qu’elle souffrirait d’un manque de concertation avec les principaux concernés. En outre, Patrick Poincelet souligne les excellentes performances obtenues, en matière d’environnement, pour toute la filière.

 

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 Le recyclage automobile rendu complexe en raison d’une législation stricte


Les centres de traitement des véhicules hors d’usage subissent d’ores et déjà une pression accrue, notamment à l’égard de la protection environnementale. Celle-ci a contribué à engendrer un nombre croissant de normes régissant la profession, parfois très couteuses et contraignantes à instaurer.

Or, à l’heure où le marché européen de ventes de véhicules semble montrer quelques premiers signes de faiblesse, une réorganisation d’ampleur de la filière autour d’un éco-organisme pourrait bien fragiliser la position de nombre d’acteurs du recyclage automobile.